1 février 2023

FIFA 2017 – jeudi : on va dire que c’est la fatigue…

Me voilà à 9h10 de nouveau dans Annecy pour les petits dej du court. Il s’agit de films que je ne verrai que cet après-midi mais bon… Ca me donne déjà une idée de ce que je verrai.

A 10h10 je descends pour entrer dans la Grande salle pour ma séance de 10h30, le long métrage japonais Lou et l’île aux sirènes de Masaaki Yuasa. La salle n’est pas totalement pleine mais le réalisateur a beaucoup de fans venus le voir apparemment.

Masaaki Yuasa (2e en partant de la gauche)

Pour ma part, je ne ferai pas de chronique sur ce film. Déjà parce que les sous-titres anglais m’ont pour une fois gênée dans ma compréhension, sans compter que j’ai commencé la journée déjà crevée et eu, disons, des absences. Lutter pour garder les yeux ouverts n’aide pas trop pour se concentrer sur des sous-titres et une histoire.
De plus, je n’ai pas non plus été franchement emballée par le film. L’histoire part un peu dans tous les sens sans qu’on comprenne vraiment le fil conducteur, l’animation est assez cheap (film fait sous Flash), les personnages peu développés sur deux heures et j’avoue que les scènes un peu frénétiques où ça hurle et beugle ont tendance à rapidement m’ennuyer. Il y a de sacrées longueurs – j’ai cru que ça ne se terminerait jamais – et on ne comprend ni les enjeux ni les motivations de certains personnages. Lou la sirène doit être la cousine de Ponyo de Miyazaki, elle a exactement la même tête et le même style… sauf qu’en plus elle “chante”.
Bref, ce n’est pas très beau, pas bien intéressant, les personnages ne sont pas attachants et on ne voit pas trop où le réalisateur veut en venir.
Si vous êtes tout de même intéressés, cela sort le 30 août dans les salles françaises.
Sachant que le prochain film du réalisateur sera l’adaptation du sombrissime Devilman de Go Nagai…

La file d’attente de la conférence de presse


Je quitte assez rapidement la conférence de presse, blindée de monde et particulièrement étouffante.
Je tente de m’installer à la bibliothèque pour commencer ce compte rendu.
Impossible de me connecter au Wifi. J’y passe 15 minutes à m’énerver puis abandonne. On va tenter à la Grande salle.
Je me pose un peu dans l’entrée de la file d’attente – il est 13h35 et ma séance commence bientôt – et réussis à me connecter au Wifi du Festival pour la première fois cette semaine. Je tape quelques lignes puis me dis que je serais tout aussi bien installée dans la salle elle-même.
Certes.
Sauf que dans la salle, le Wifi du Festival ne passe pas. Pratique…
Je commence vaguement à ruminer. En plus je me suis trouvée une place en fait assez pourrie et je comprends mon erreur quand mon voisin de droite commence à chanter faux sur le générique du Festival. Oh merde…
Vu que de toute façon, tout ça était mal parti, je vous le donne en mille : cette séance des courts métrages n°4 a été un calvaire. Les films n’étaient pas furieusement mauvais mais assez peu transcendants et j’ai encore lutté contre les yeux qui se ferment pendant 1h30. On en ressort néanmoins avec une séance à 26 points sur 45. Heureusement qu’un court métrage chinois de 15 mn a bien relevé le niveau… En tout cas, je ne regrette pas trop de ne pas pouvoir aller aux petits dej du court dessus demain matin.

Aenigma, le court grec auquel je n’ai rien compris…

Bon allez, courage, encore une séance. Je fonce à Pathé pour la seconde séance de courts métrages de la journée, la n°3 que je n’ai pas faite hier pour aller voir Zombillénium. Oh super, on nous donne des lunettes 3D au début. Je n’avais pas encore mal à la tête…
Cette séance fera du 27 points sur 45. Avec pour débuter un court grec de 10 mn absolument incompréhensible (en plus d’être en 3D). Mais la suite est tout de même un peu plus agréable même si encore une fois, on ne nage pas franchement dans le bonheur. Apocalypse, amour à sens unique, deuil, guerre… L’humanité va drôlement bien !!
Déjà 17h30 quand je sors de la salle, je peux tranquillement aller attendre mon bus sous le soleil qui cogne encore fort aujourd’hui. La fraîcheur de la pluie de la veille n’a pas duré longtemps…

Allez plus qu’un jour ! Demain, les derniers courts métrages en compétition – je compte sur vous, les gars ! – et une rencontre sur l’animation en volumes. Ah oui, Tsutomu Nihei, l’auteur de Blame !, sera également en dédicaces. J’essaierai de penser à aller faire une petite photo… Vous serez là ?
(Je rentre chez moi et mon chien me pisse sur les pompes. OK, super journée…)

 

2 réflexions sur « FIFA 2017 – jeudi : on va dire que c’est la fatigue… »

  1. je suis totalement d’accord en ce qui concerne les courts métrages cette année, 4 série sur 5 pour le moment et je n’aime pas ce mot, mais la sélection est très moyenne voir “mauvaise”, je sors à chaque fois déçu et je n’arrive même pas à en retenir un dans le lot. je demande pas des trucs à mourir de rire tout le temps mais au moins un serait bien ! ou un avec une histoire compréhensible et sympa………
    Contrairement au longs métrages qui pour le coup (me manque plus que animal crackers à voir) sont biens voir très biens dans l’ensemble.
    Wait and see série 5 des fois que , on en y croyant encore un peu 🙂

  2. En lisant ce retour, je me suis dit tout au long “bon courage Morgan !”.
    Pour ma part, c’était mon dernier jour, et même si c’était un peu le marathon (trois séances ; train à 18h30), c’était quand même génial.
    Bon bah tu n’as pas aimé Lou, “on va dire que c’est la fatigue”. J’espère vraiment que tu lui donneras une chance quand ça sortira en salle (avec des sous-titre français) et que tu seras moins crevée. Sur l’histoire partant dans tous les sens : certes il y a des passages pas nécessaires, mais je trouve que le tout est plutôt cohérent. “Les scènes un peu frénétiques où ça hurle et beugle” : oui ça peut être déstabilisant, mais moi j’aime bien cette “générosité”, cette excentricité formelle. Y a un côté dessins animés d’enfance (Tex Avery, Tom et Jerry), retour aux sources quoi. Ta conclusion, “ce n’est pas très beau, pas bien intéressant, les personnages ne sont pas attachants et on ne voit pas trop où le réalisateur veut en venir” : alors là c’est très subjectif (et un peu péremptoire si je puis me permettre). Au contraire je l’ai trouvé éclatant ce film, vraiment lumineux, une explosion de couleurs comme seul peut se permettre un film d’animation (c’est ça qui le rendrait cheap ?). En plus les thèmes abordés sont très divers. Je crois que c’est avant tout un film sur l’adolescence (grandir, se trouver) et le fait de s’ouvrir aux autres. Après il y a aussi beaucoup de problématiques sociaux (j’ai bien aimé comment il a introduit les nouvelles technologies, qui sont en complet contraste avec l’aspect un peu fantastique des sirènes et autres créatures aquatiques). Il faut démêler les fils. Le réalisateur n’a pas besoin de donner un sens précis au film, le spectateur peut se l’approprier tout seul.

    J’ai aussi vu les courts 3. Passés les premiers étonnements (c’était mon premier film 3D !), j’ai adoré le film grec qui est plein de références bibliques (Adam et Eve, tout ça). C’est vrai qu’on n’y comprend rien, mais ce n’est pas non plus impossible de deviner de quoi ça parle (le corps de la femme, tout ça). En tout cas c’est très bien animé (la 3D est vraiment bien exploitée avec la variations des angles) et la musique est magnifique. Le format court convient parfaitement à ce type de film très contemplatif. Du coup même si on ne comprend pas, on peut très bien se contenter de regarder ce très beau travail visuel (je dis ça mais peut-être bien que je suis la seule à avoir ce genre d’idée x).
    Pour finir, il faut avouer que le court avec les sardines qui chantent et les souris qui font des claquettes est archi drôle, même si oui c’est un humour un peu bizarre (ben les gens du nord quoi), ça m’a beaucoup plu cette “comédie musicale” des désespérés.

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