Nous y voilà, le 39ème Festival International du Film d’Animation d’Annecy commence. À 9h, je vais d’abord me poser au Largo prendre des forces avant cette première journée (nuageuse pour le moment), devant un rooibos fumant, n’ayant droit ni au thé ni au café et devant faire gaffe avec le lait… C’est le seul moment de la journée où j’aurais accès à un wifi, pour ça, il y a un vrai manque.
9h30, je rejoins Bonlieu où les festivaliers commencent à bien arriver. Je fais un petit tour à BD Fugue, déjà bondé, et repère quelques jolies petites choses qui me font bien envie… Je fais le tour de Bonlieu pour reprendre mes marques et trouver différentes salles qui pourraient être utiles.
10h, déjà temps de faire la queue, ça commence à faire des files d’attente un peu longues.
Apparemment, cette année, ils ne comptent pas laisser les gens attendre dans le hall de la grande salle même mais au dehors. Euh… oui… On verra comment ça évolue dans la semaine.
On commence enfin à bouger et c’est le moment de découvrir cette grande salle toute neuve. Ah, OK, on ne scanne pas nos badges à l’entrée, bon, on dira que c’est l’effet première séance.
On a donc abandonné le rouge très chaleureux de l’ancienne salle pour un gris plus sobre, et a priori un peu moins de places (960 auparavant, 909 désormais). Mais ça va, c’est plutôt agréable et je retrouve d’office mes habituelles places où je peux étaler mes jambes. Tout va bien.
La salle se remplit et une fois les portes fermées, on peut découvrir la bande-annonce de cette année, signée Ankama. Avec du lapin dans toutes les images, ça fait plaisir. Et un rythme hispanique qui devrait provoquer quelques réactions coordonnées de la salle d’ici la fin de la semaine. Très sympa.
La bande-annonce Gobelins d’aujourd’hui est consacrée à Alison de Vere, première femme à avoir reçu un Cristal pour son court métrage Mr Pascal en 1979. Très joli.
Cette première séance est consacrée à The case of Hana & Alice de Shunji Iwai, premier long métrage en compétition. Le réalisateur vient d’ailleurs sur scène pour balbutier quelques mots avant le lancement de son film, au milieu des avions en papier qui jonchent déjà la scène. Eh oui, les festivaliers sont en forme dès le lundi cette année !! Il nous dit d’ailleurs qu’il y a également un avion en papier dans le film et que ce serait cool d’applaudir quand on le verra. Et on l’a fait !
Ma chronique de ce long métrage fera l’objet d’un prochain billet, ainsi que la conférence de presse qui a suivi, avec le réalisateur et le producteur. C’est en tout cas un film à voir !
13h30, je sors de la conférence de presse et avale encore quelques bouchées d’un sandwich acheté après ma sortie de la projection. Il est de toute façon déjà temps de… refaire la queue pour la séance suivante, toujours dans la grande salle. Cette semaine ne sera qu’un éternel recommencement…
14h, me revoilà installée quasiment à la même place pour cette première séance des courts métrages en compétition. Cette fois-ci, nos badges ont été scannés, deux fois même. A priori, ça commence plutôt bien, sans gros raté, les machines fonctionnent.
Comme d’habitude depuis quelques années, je note chaque court vu sur 5 et fais le total à la fin de chaque séance voir le niveau global. Ici, 9 courts métrages, 26 points sur 45. Pas une séance désagréable, avec quelques jolis films et d’autres nettement plus dispensables mais rien de trop plombant (enfin, peut-être un film russe, pas laid mais qui ne respirait ni l’énergie ni la joie de vivre). Je parlerai sans doute des plus marquants dans un billet récap samedi ou dimanche.
Je m’arrête là pour aujourd’hui. Deux séances par jour, ça ne paraît peut-être pas beaucoup mais ça me suffit désormais amplement et il ne faut pas oublier aussi les séances intermédiaires comme les conférences de presse ou les rencontres. Je préfère rester cool désormais. Me voilà donc sur le chemin du retour, pensant à mes comptes rendus à écrire et à mes séances de demain…
N’empêche, pour ma 14ème participation, j’ai toujours un petit sourire quand j’aperçois un autre habitué du festival, j’en vois ainsi quelques-uns revenir d’une année sur l’autre. C’est mon petit plaisir perso…