Je souhaitais commencer cette nouvelle année par un billet d’humeur. Pas que j’ai forcément grand chose à dire, juste que je vois que le dernier date tout de même de septembre 2017…
(Et ce billet devait être posté le 2 janvier…)
Il faut dire que 2018 avait mal commencé pour moi, avec dix jours clouée au lit par une grosse grippe dont j’ai mis des mois à me remettre. Puis les quatre derniers mois ont été l’occasion pour mon nerf sciatique de se rappeler à mon “bon” souvenir en mode “Tu te souviens comme je peux être super douloureux au point que tu n’arrives plus à te lever parfois ?”. Enfin, tout le mois de décembre a été très chargé niveau travail – boulot 7 jours/7 – ce qui explique que la dernière chronique date du 12. J’avais pourtant mis de côté trois titres à lire pour bien terminer l’année mais bon…
Donc 2018 a été un peu compliqué, avec aussi quelques semaines de “chômage technique” qui m’ont mis le moral à zéro parce qu’enchaîner les périodes de bore-out et de burn-out a tendance à me miner.
Bon, bref, on s’en fout.
L’année 2018 a eu ses pépites BD, notamment Moi, ce que j’aime, c’est les monstres d’Emil Ferris, Éclat(s) d’âme chez Akata que je vais pouvoir reprendre maintenant que toute la série est sortie, les Emanon chez Ki-oon, Alt-life de Thomas Cadène et Joseph Falzon, I kill Giants de Joe Kelly et Ken Niimura, le retour de Terry Moore avec Motor Girl et la réédition de Strangers in Paradise, et certainement plein d’autres que j’ai loupés ou oubliés.
Je ne doute pas que 2019 réservera aussi de jolies choses. Je pense notamment aux nouveaux Grégory Panacionne ou Tillie Walden qui vont arriver d’ici quelques jours (ou sont déjà là) pour bien commencer l’année.
C’est un bon début (et je continue régulièrement d’alimenter le calendrier d’AfterM avec les potentielles sorties intéressantes). A l’heure où les auteurs, BD et autres, galèrent à (sur)vivre de leur travail, il faut plus que jamais les soutenir si on veut pouvoir continuer à avoir accès à leurs créations. Vous avez vu la gueule du monde actuellement ? Si on n’a même plus d’auteurs et d’autrices pour nous apporter notre dose de rêve ou nous permettre de mieux appréhender la réalité qui nous entoure, on va devenir quoi ?
D’ailleurs, en parlant de soutien : si je ne suis pas trop “bonnes résolutions de nouvelle année” pour avoir remarqué qu’il vaut mieux s’y mettre tout de suite plutôt que d’attendre une date définie pour avoir une chance de s’y tenir, je vous invite néanmoins à découvrir Le Cultivateur de Bonne Habitudes 2019 d’Armalite. Perso, j’avais découvert le principe par une vidéo de Simone Giertz mais la version PDF d’Armalite est nettement moins coûteuse et plus adaptable, et je trouve l’idée pas bête du tout.
Je compte d’ailleurs en profiter pour me pousser à prendre le temps de lire plus, parce que c’est vraiment trop frustrant d’accumuler autant de potentielles bonnes lectures dans mes étagères, ma liseuse ou ma tablette sans jamais les ouvrir. Parfois, même pour faire des choses qu’on aime, il faut forcer un peu et le décider clairement. Histoire que j’arrête d’entamer plein de livres pour ne jamais les finir…
On va partir comme ça. Mon planning de boulot est encore très chargé – je continue le boulot 7 jours/7 pour les prochaines semaines – mais je vais tenter de trouver du temps pour le site… du moins si j’arrive à ne pas trop céder aux sirènes du jeu Grim Dawn qui me défoule pas mal en ce moment.
Face à 2019 !
(Et bonne année au passage…)
Bonne année et bon courage pour la tonne de boulot! Puis surtout, bonne santé 🙂 .
Moi aussi je me rends compte que même pour faire des choses que l’on apprécie, il FAUT se forcer. On vit dans ce monde-là.