Me voilà à 9h20 en ville, après vingt minutes dans un bus bien chargé en lycéens hurlant. Un moyen “agréable” de débuter la journée… Je pars m’acheter mon grignotage de midi – je n’aurai pas le temps de manger à proprement parler – et finis par me poser au Largo pour un petit dej censé m’aider à tenir toute la journée.
A 10h, je me pose à Bonlieu dans le début de file d’attente pour ma première séance. Cette année, on commence fort avec le film Dans un recoin de ce monde de Sunao Katabuchi, adapté du manga de Fumiyo Kouno. L’équipe du film est d’ailleurs à fond pour filmer toute la file d’attente…
Un fois dans la Grande salle, j’arrive à avoir une de mes places habituelles – de la place pour les jambes, toujours ! – et je papote brièvement avec ma voisine anglophone bénévole du Festival. La salle se remplit rapidement et je crois n’avoir jamais vu autant de monde pour la première séance du lundi matin.
Les lumières s’éteignent, on découvre pour la première fois la bande-annonce de cette édition – ça va chanter avant la fin de cette semaine… – et après quelques mots du réalisateur sur scène, on peut enfin découvrir le film. Et voici ma chronique.
Deux heures plus tard, tout en tentant de garder un œil sur l’écran pour regarder le générique de fin, je tente de sortir de la salle, ce qui ne s’avère pas simple : une seule sortie pour évacuer 1000 personnes, forcément, c’est long !
Je veux quand même me dépêcher pour aller au premier étage voir la conférence de presse de l’équipe du film qui va débuter. Ah super, je me fais arrêter par un membre du staff du Festival qui me dit que je ne peux pas manger quand je tente d’accéder au premier. Vous n’êtes pas faciles, les gars, quand même !!
J’arrive néanmoins à me trouver une petite place dans la salle et après une heure de questions-réponses – le réalisateur est un bavard – , heureusement, on en termine à 13h53, et je recours à la Grande salle pour ma séance de 14h.
Je ne m’en sors pas si mal niveau place alors que la salle est déjà bien remplie – oh, Boulet est arrivé, je le vois derrière moi – et peux donc profiter des Courts métrages n°1.
Comme d’habitude, je ferai un billet récapitulant les courts les plus marquants en fin de semaine. Il y aura peut-être certains films vus aujourd’hui même si la séance n’a pas été simple. Sur 45 points (9 courts), je lui en attribue 24.
J’avoue que déjà le court polonais de 15 mn sans paroles, je le sentais mal… Mais alors avec le résumé qui commence par “Le monde a subi un anéantissement apocalyptique”, je le sentais vraiment très très mal.
Et effectivement, il a facilement atteint 99 sur 100 à mon glauqu-omètre avec ses marionnettes à la peau comme cramée.
Quant aux deux derniers du programme… malsains et incompréhensibles. Non, vraiment, c’était pas la peine de nous infliger ça…
Dommage que je ne puisse pas assister aux petits dej du court demain matin, j’aurais bien aimé en savoir plus sur tous ces films, tout de même…
Puis à 15h30, je file au Pathé pour ma séance des films de commande (clips, pubs, etc.). J’aime bien la faire chaque année, c’est un enchaînement de courts très courts, souvent bien rythmés mais j’avoue que depuis quelques éditions, je m’y retrouve moins. Déjà, c’est souvent en anglais non sous-titré – pas toujours simple – et je trouve que ça manque un peu de peps et d’humour…
Je quitte la séance un peu plus tôt pour ne pas louper mon bus donc : 1) je dérange un peu la séance en sortant plus tôt (désolée !!) 2) je paume mes lunettes de soleil en cours de route (ça tombe bien, j’allais pas DU TOUT en avoir besoin cette semaine) 3) mon bus a eu 5 bonnes minutes de retard et il était blindé de lycéens toujours hurlants . Bien la peine…
Je suis à deux doigts de passer à l’état gazeux – l’état liquide est déjà bien avancé si on se fie à ma chemise… – mais je suis enfin chez moi pour… écrire ce compte rendu. OK, je crois que pour demain, je vais alléger et virer ma séance de 16h. Faisons simple. Désolée, Van Gogh, tu m’intéressais bien mais…
On se retrouve donc demain pour mon compte rendu du deuxième jour de Festival, OK ?