10 décembre 2022

FIFA 2018 : la mise en bouche du lundi

Le Festival commence sous la grisaille et une petite pluie fine, même si on est déjà à 19°.
Je suis en ville à 9h10 avec en première étape un tour rapide à l’Office du tourisme pour mon pass Bus pour la semaine.

Puis je navigue dans Bonlieu qui se remplit petit à petit (et il faut que j’arrête de mettre mon doigt devant l’objectif de l’appareil photo de mon téléphone !!). Petit tour à BD Fugue où il y a déjà du monde et une des libraires semble contente de tomber sur au moins un visage familier dans la foule des visiteurs…

Ma première séance est à 10h en Petite salle devant laquelle une file d’attente s’est déjà installée. 9h30, je prends ma place dans la file, me trouve une bonne petite place et ne vois pas les minutes filer grâce à ma lecture de la trilogie Spin de Robert Charles Wilson.

10h en Petite salle, c’est pour le programme spécial Le Grand Sommeil, qui rend hommage aux animateurs disparus récemment. Cette année, Grant Munro avec diffusion de deux courts réalisés avec son comparse Norman McLaren, Fred Crippen et son très drôle Improving Communications puis l’inoubliable Isao Takahata avec le moyen métrage Goshu le violoncelliste. Je n’avais jamais eu l’occasion de voir ce film d’une heure, j’en profite donc ici.


C’est l’histoire d’un jeune violoncelliste dont le voisinage animalier, chat, oiseau, tanuki, souris, l’aide à sa manière dans ses entraînements quotidiens en vue d’un concert. Le film date de 1981, fruit de 6 ans de travail d’un petit studio indépendant qui a adapté une nouvelle de Kenji Miyazawa. C’est très mignon, très simple en apparence et finalement pas tant que ça… Ayant eu la chance d’assister à une rencontre avec Isao Takahata lors du Festival 2014 pour la sortie du Conte de la princesse Kaguya, je suis extrêmement touchée par cette projection.

11h35, sortie de la séance, il flotte pas mal et je me dirige d’office vers le centre Courier pour manger vite fait chez Kumo : maki et jus de fruits frais. Autant commencer plutôt sainement avant d’embrayer sur les sandwich le restant de la semaine. Il faut dire que le lundi, il y a beaucoup de magasins et de restaurants fermés dans Annecy et mieux vaut choisir vite pour ne pas devoir poireauter 30 mn (et je ne vous parle pas de la quête pour trouver des toilettes sans 20 mn de queue).
Je n’ai encore fait qu’une séance et je sais déjà qu’il ne va pas falloir forcer. J’annule celle de 16h, je me ménage, j’ai une grosse journée demain. Tant pis pour les films de commande…
J’ai quand même presque deux heures à tuer avant ma séance de 14h. Je passerais bien du temps à la librairie Decitre – des livres et pas de monde, c’est super calme, mon paradis – mais en contrepartie on y crève de chaud.

A Bonlieu, la bibliothèque est fermée, BD Fugue blindé, on ne peut pas monter aux étages apparemment… Mon problème principal au Festival, c’est vraiment de trouver où me poser entre les séances, au calme, au sec et sur une chaise de préférence. Si en plus, je peux avoir une table et un accès Wifi pour le PC, c’est Byzance.
Fort heureusement pour moi, le café Largo est relativement calme vers 13h et j’en profite pour me poser devant un thé et un cake chocolat pour taper le début de ce compte rendu. La pluie s’est arrêtée et on a même droit à du soleil…

A 14h, je retourne à Bonlieu retrouver ma chère Grande Salle pour la première séance des courts métrages en compétition. A quelle sauce va-t-on être mangés cette année ?

Rentrer dans la Grande Salle devient néanmoins de plus en plus ardue chaque année. Plus qu’une entrée au lieu de trois, toutes les bonnes places sont déjà prises même en ayant commencé la queue assez vite. Ça me gâche mon petit plaisir du moment de l’entrée dans la salle…
La séance débute par… les rituels bruits de bouche qui accompagnent chaque début de projection depuis plusieurs années. Nulle doute que de nouveaux cris d’animaux viendront s’ajouter cette année encore au registre des festivaliers !
Puis on découvre la bande-annonce du Festival. Je me disais bien que celle projetée ce matin était étrangement courte : on n’en avait eu que le quart. Vous pouvez d’ailleurs la regarder sur Youtube, elle est plutôt sympa. Le film des Gobelins du jour, spécial Brésil évidemment (le pays invité de cette édition), est pas mal non plus…
Et sur les courts métrages en eux-mêmes ? Ma petite note globale : 29 points sur 45, chaque court pouvant obtenir une note max de 5, avec 9 films dans ce programme. Pas trop mal pour un début. Je parlerai des plus marquants lors de mon billet récap en fin de semaine. Reste que je ne comprendrai jamais rien aux courts chinois, bon sang !! (9 minutes de bruits stridents dans les oreilles !!)
On sort de la salle, grand soleil, ça y est, j’ai chaud. Je fonce prendre mon bus.

Seulement deux séances et je suis déjà crevée. Je pense définitivement que ce sera là mon dernier Festival en mode “Full Week” (Oups, ça va être très compliqué de me motiver pour le restant de la semaine, en partant comme ça…).
Bon, on va quand même tenter de se retrouver demain, OK ?

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